
Après la découverte d’URANUS, deux astronomes, Adams un Anglais et Le Verrier un Français, découvrent indépendamment l’un de l’autre des perturbations du mouvement d’Uranus sur son orbite et attribuent celles-ci à la présence d’une planète encore plus lointaine. Ils entreprennent alors de calculer son orbite hypothétique toujours séparément. Adams termine le premier en 1843, mais Sir George Airy, directeur l’Observatoire Royal de Greenwich ne prend pas au sérieux le travail du jeune Adams. En 1846, Le Verrier achève son travail et demande à l’astronome allemand Bode de rechercher cette 8ème planète sur ses indications. Le 23 septembre 1846, NEPTUNE est découverte.
NEPTUNE orbite à 4,5 milliards de km du Soleil, presque deux fois plus loin qu’URANUS, 30 fois plus loin que la Terre. Elle boucle son orbite en environ 164 ans.
On a mesuré son diamètre de 49 400 km soit près de 4 fois celui de la Terre et un peu moins qu’URANUS . Comme celle-ci, il s’agit d’une planète gazeuse intermédiaire. La planète est composée de 80% d’hydrogène, de 19% d’hélium et d’un peu de méthane sous forme de nuages très ténus.
Comme pour Uranus, l’essentiel de nos connaissances a été obtenu grâce à la sonde Voyager 2 qui a survolé la planète en 1989 après 13 ans de voyage !
Elle nous a montré NEPTUNE comme une boule bleue constellée de nuages et de plusieurs ouragans, très différente d’URANUS.
Elle tourne sur elle même en 17 heures environ. Situé loin du Soleil, Uranus est très froide : -200°C, et très peu active. Les vents de Neptune sont les plus rapides du Système solaire et peuvent dépasser 580 m/s (environ 2 100 km/h).
En 1984, on avait détecté depuis la Terre la présence d’anneaux autour, ce qui a été confirmé par la sonde Voyager 2 qui en a trouvé 5. Ils ont une largeur comprise entre 1 et 100 km et sont situés entre 42 000 et 63 000 km au dessus des nuages de la planète. Ces anneaux sont très sombres et sont sans doute constitués de matière contenant du carbone.
C’est Lassell qui découvrit 17 jours seulement après la découverte de NEPTUNE le satellite TRITON. Il est vrai qu’il est de taille imposante, avec ses 2 700 km de diamètre. Puis, ce ne fût qu’en 1949 qu’on découvrit le second : NEREIDE. C’est finalement sur les clichés de la sonde Voyager 2 qu’on découvrit 5 nouveaux(PUCK, NAIADE, THALASSA…). Et c’est finalement entre 2002 et 2007 qu’on découvrit les 5 derniers, ce qui porte leur nombre final à 14 aujourd’hui.