
De l’Antiquité au 18 ème siècle, une catégorie d’astres a généré des peurs paniques lors de leurs survenues : ce sont les COMETES. Leur apparition soudaine, leur taille parfois impressionnante dans le ciel, leur aspect chevelu et allongé ont alimenté un nombre important de spéculations sur leur nature et sur leur éventuelle influence sur les évènements terrestres.
Ce n’est qu’au 17 ème siècle, lorsque Sir Edmund Halley devina en qu’une des comètes qu’il avait observé en 1682 était en fait la même comète qui revenait tous les 76 ans, que ces astres devinrent enfin ce qu’elles sont : des corps célestes qui tournent autour du SOLEIL comme les PLANETES. Depuis, on donne le nom de son (ses) découvreur(s) à chaque nouvelle comète, ainsi qu’un numéro attribué par l’Union Astronomique Internationale.
On a ensuite expliqué leur taille par le fait qu’elles suivent des orbites elliptiques ou hyperboliques qui peuvent croiser à faible distance l’orbite de LA TERRE. Quant à leur forme variable, c’est leur constitution qui l’explique.
C’est en 1950 que Fred Whipple proposa l’hypothèse que les COMETES sont des boules de glace imprégnée de poussières et non des corps rocheux. En s’approchant du Soleil sur leur orbite particulière, la glace fond et s’évapore libérant de la vapeur d’eau, ainsi que les gaz et les poussières emprisonnées. Ces émissions donnent naissance à deux queues qui ont des comportement différents :
– une queue de gaz éjecté rectiligne et toujours opposée au SOLEIL
– une queue de poussières libérées qui suit la comète et reste sur l’orbite car ces poussières sont soumises à la Gravitation Universelle.
Selon l’angle de vision de la COMETE depuis LA TERRE et les proportions de poussières et de gaz, ces deux queues donnent des portraits très différents de comètes.

Une comète est donc avant tout un noyau de glace sale d’une centaine de mètres à quelques dizaines de km. Lorsque qu’il s’échauffe, ce noyau donne naissance à une “atmosphère” appelée “chevelure” qui peut atteindre 1 million de km de diamètre. Quant aux queues d comètes, on en a mesuré qui faisaient jusqu’à 150 millions de km de long !
Les poussières qui sont déposées sur l’orbite y restent et lorsque la Terre passe à proximité d’une de ces trajectoires, les poussières qui rentrent dans l’atmosphère terrestre brûlent et donnent des ETOILES FILANTES. C’est pour cela que les étoiles filantes sont particulièrement plus nombreuses à certaines périodes de l’année. On parle alors d’ “essaim” d’ETOILES FILANTES. Ainsi, les “PERSEIDES” visibles au mois d’août sont des restes de la comète Swift – Tuttle
Aujourdhui, on est sûr que les COMETES sont des résidus de la formation du SYSTEME SOLAIRE à partir de la nébuleuse qui lui a donné naissance. Elles ont été parquées à la périphérie de celui-ci depuis plusieurs milliards d’années pour constituer un réservoir de noyaux cométaires appele le NUAGE DE OORT, du nom de l’astronome qui l’a proposé. Ce “nuage” serait situé à environ 10 000 milliards de km du SOLEIL.
Parfois, lorsque que JUPITER & SATURNE attire très faiblement l’un de ces noyaux, celui-ci entame alors un voyage en spirale de plusieurs millions d’années qui va la rapprocher du SOLEIL et le faire s’évaporer. Et lorsque sur le chemin du retour, ce noyau passe très près d’une planète, son orbite initiale peut se déformer et devenir elliptique, donnant naissance à une COMETE PERIODIQUE comme la Comète de Halley.
Enfin, il faut savoir que les COMETES étant particulièrement constituées d’eau, certaines hypothèses d’évolution de LA TERRE prenne en compte le fait que l’eau des océans terrestres ait pu être apporter par une chute continuelle de comètes sur notre planète peut après sa formation.